La nécessité de l’application mobile
Ce premier conseil qui risque de vous surprendre : avez-vous vraiment besoin d’une application (app) mobile ?
Pour bien juger de la nécessité de l’app, il faut commencer par se poser quelques questions qui semblent toutes simples mais qui sont pourtant structurantes :
La récurrence : les utilisateurs vont-ils régulièrement utiliser l’app ?
L’engagement utilisateur : les services proposés dans l’app peuvent-ils être favorisés/boostés par des notifications Push et une proximité dans le smartphone ?
La présence sur les stores : est-il important pour ma marque d’être présent sur Google Play et l’App Store d’Apple ? ( notoriété)
Le mode Offline : les services proposés par l’application mobile peuvent-ils fonctionner en mode hors-ligne (perte de réseau, utilitaire pour des employés/techniciens, etc.) ?
Si au moins l’une de ces réponses est “oui”, alors il vous faut une application mobile !
Adopter la bonne technologie
Une fois le backlog (la fameuse liste de tâches à réaliser) des fonctionnalités triées en ordre de priorité, il faut se poser la question de la technologie mobile à adopter. Les applications relativement simples et légères peuvent être écrites en Crossplatform (Flutter, React Native).
Les apps nécessitant une sécurité accrue, des extensions (watch, widget, etc.), vont vite faire basculer notre choix vers les technologies natives. Aujourd’hui, les standards se font en Swift/SwiftUI sur iOS et Kotlin/Jetpack Compose sur Android.Un point d’attention à avoir : les apps Crossplatform (X-Platform) ne coûtent pas 2 fois moins cher que des apps natives, bien qu’un seul code source soit nécessaire pour générer les 2 plateformes, le natif va plutôt représenter 40 % de coût supplémentaire. Cela est surtout dû au fait que les plateformes natives sont plus productives (outils, débug, composants graphiques) et nécessitent moins d’entretien.La phase de maquettes interactives et de tests utilisateurs de votre app est enfin une étape incontournable.
Elle permet de ne pas engager du rework sur l’app une fois le développement démarré. Les outils, tels que Figma, permettent une interaction de simulation très proche d’une véritable app et permet de balayer l’ensemble des parcours utilisateurs directement sur smartphone et à l’échelle.
Être inclusif et responsable
L’accessibilité est une clé de réussite : les principes de l’UX accessible doivent être le fondement de la conception de votre app. 15 % de la population mondiale présente une forme ou une autre de handicap, et beaucoup de personnes se retrouvent dans des situations de handicap de situation (vélo, voiture, marche, éblouissement, mains encombrées, etc.) il est donc important, même si cela n’y parait pas nécessaire à la base, de considérer des déficiences temporaires et artificielles.
Le tout premier iPhone a changé la vie de millions de personnes et les plateformes Android et iOS sont aujourd’hui capables de faciliter les interactions pour toutes formes de déficiences, mais encore faut-il respecter des principes de design et de programmation comme par exemple :La typographieLe contrasteLa hiérarchie de l’informationLa rédaction (textes accessibles et adaptés)L’utilisation d’alternative aux imagesNe pas considérer ces principes, c’est exclure une partie de ses utilisateurs, dès le lancement.
Faire vivre son app
Sur les stores et en dehors il est important de respecter certaines règles, comme il est possible de le faire sur un site web.
Connaître les secrets du référencement sur les stores, maîtriser les algorithmes de Search-ads. Il existe beaucoup de subtilités d’une plateforme à l’autre, d’Android à iOS.À l’intérieur de l’app, la tendance est à la gamification : garder ses utilisateurs actifs, les récompenser, les fidéliser grâce à des mini-jeux de hasard et de tirage au sort à des occasions particulières comme l’anniversaire (de la marque, de l’utilisateur ou de son arrivée dans la marque, etc.). L’objectif n’étant pas de récompenser ceux qui consomment le plus mais ceux qui consomment le mieux, c’est la tendance !